Gueule de bois passée, estomac vide, manque de sommeil accumulé, sale goût de tabac froid, crève à l'horizon
Comme il est de coutume: Bonne année!
(ou pas)
2007, c'est fini. Nous ne le reverrons plus. Triste, hein? Seuls subsistent quelques clichés souvent trop laids pour oser les exposer, quelques pages (virtuelles ou manuscrites) noircies, des cartes postales mal rédigées, des films (mauvais cru pour cette année), des ruptures, toujours Michel Drucker, des retrouvailles, de la manipulation, l'esquisse d'un sourire, une larme, des anniversaires, beaucoup trop de décès, des kilos en plus, des parties de cartes, des expressions, quelques clopes, le blues du percolateur, des fous rires, de nombreuses cuites, la vague sarkozyste, des humeurs noires noires noires, et le constat affligeant que 365 jours, ça se résume trop vite et mal.
On débranche tout et on recommence.
Je garde trop souvent l'espoir naïf que la nouvelle année s'annonce meilleure que la précédente.
Aujourd'hui, peut-être ai-je envie d'y croire, entre deux battements de paupières, la tête sur l'oreiller et l'air serein.
Sourire.