"Ma vie est comme un film de Sofia Coppola : tout n'y est que mollesse"
Je n’écris pas beaucoup en ce moment pour la simple et bonne raison qu’il ne se passe rien de très palpitant dans ma vie. Ou plutôt plein de choses, mais je préfère les vivre que les écrire, tout simplement parce qu’y accoler un mot les dénaturerait de leur magie éphémère et fugace.
Beaucoup trop de mots pour rien.
Près de 10€ gagnés au poker (la chance tourne hin hin), encore Into the Wild avec une autre approche et d’autant plus d’émotions, encore Juno et ce même sourire, perplexité la plus totale devant There will be blood malgré mon admiration sans failles pour Daniel Day-Lewis, absence prolongée au pays de Klapisch après Paris, abandon et désespoir le plus total sur le plan sentimental (je jette l’ancre : la vie est une pute, je rentre au couvent, et advienne que pourra /Amen.), le concert d’Ez3kiel inoubliable, magique, véritablement surréel, transe et étoiles plein la gueule, trop d’heures de sommeil à rattraper, concerts au Rouge-Gorge et alcool à foison, la peur de croiser les flics sur le chemin du retour, vitres ouvertes et Tom Barman gueulant « Suds and Soda ! » dans la twingo pour me tenir diablement éveillée, un deviantart, des soirées électorales à Pernes puis à Caumont pour France Bleu Vaucluse, des personnes formidables, une Saint-Patrick qui s’annonce aussi bien arrosée, des arguments UMPiens qui me feraient rire si seulement quelqu’un pouvait les reprendre au lieu d’acquiescer gentiment devant de telles énormités.
Bref. Il faut encore que je vois Be kind, rewind (parce que merde, la fête du cinéma s’annonce encore très pauvre niveau choix), et Julia (parce qu’un Erick Zonca qui revient 10 ans après La vie rêvée des anges, c’est trop rare pour ne pas courir le voir).
Je déteste le dimanche. Et en plus il pleut.