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Dom za vesanje
18 août 2007

"Se tatouer sur le cul une banquette de vaporetto, on a beau dire, c'est plus chic qu'une banquette de train de banlieue!"

Cet article risque d'être horriblement long et très personnel. Ne sais pas par où commencer. Ma tête bocal déborde de souvenirs, et là j'ai juste envie de pleurer. Mon stage s'achève avec le mois de juillet ; probablement un des plus beaux de ma morne vie sur le plan humain. Ambiance colonie de vacances au bout du compte. Je me remets difficilement de ma gueule de bois - la fête de cloture fut bien imbibée au bout du compte. Les souvenirs remontent, en vrac.

- Eric qui me fait quelques répliques de Tyler Durden après avoir enquillé quelques bières (c'est lui qui double Brad Pitt en français <3)
- La gentillesse et le sourire sans fin de Laure-Marie. Adorable Laure-Marie.
- La première fois que j'ai vu Percolateur Blues, ou le coup de foudre.
- La "pêche aux cordons" devant la maison du Off avec Jade, ou comment attirer le programmateur dans ses filets ("Oh putain un cordon rouge!" "Mais non, c'est un blanc, laisse pisser..." )
- Shirley et Dino venus voir Romain Bouteille, se faisant jeter par S.
- Un américain démocrate sortant de J'irai cracher sur vos tombes avant la fin. Il me dit qu'il préfère Boris Vian à Vernon Sullivan, qu'il n'a pas voté Bush qui est sans doute le pire des présidents que son peuple ait jamais eu et se demande où va le monde.
- Le propriétaire du sex shop planté tous les jours à l'angle du théâtre, début de la Rue de la Bourse (si si) , à chaque fois affublé de son micro short imprimé façon drapeau d'Angleterre et sa veste de jogging rouge... Toujours la même veste. Et il a du en tout et pour tout changer 5 fois de short en 1 mois. Ajoutez à cela des cheveux longs et gras et un accent de cagole. Enjoy.
- Un môme de 10 ans avec la mentalité et le vocabulaire de quelqu'un qui en aurait 40, en plus bourré de tics manuels
(vous avez dit tête à claques? )
- Didier, alias l'homme à la "beuh belge" (à prononcer très vite et avec l'accent) .
- Le F café.
- Un connard qui s'enfuit à vélo avec le tabac de Julia.
- Anne-Lise qui tient absolument à faire savoir à tout le monde qu'elle est bourrée (avec le sourire, s'il vous plaît!) .
-
"Solut Soroh! So vo?"
-
Le mélange d'odeurs de pieds, de sueur, et de chaleur après 1h20 de spectacle ("La cliiiiiiim'!!!! Vite, je meurs!!!" )
- Les plombs qui sautent en plein milieu d'un spectacle, bien sûr toujours quand Anne (ma supérieure) n'est pas là.
- Le CD de Fusion, cadeau des Perco que je me passe en boucle depuis.
- Le concours de prénoms pour le futur enfant de Martin, super papa ("Et Poutrelle, si c'est une fille?" )
- Le chiffre d'affaires de Pygmées se voyant doublé grâce à la population féminine travaillant dans le théâtre, ayant eu un coup de coeur général pour "la robe à boudins".
- Les putains de décors à monter et descendre sur scène, dans un passage faisant pile poil leur largeur ("Scccchhhrrrrr... Ahhh! Mes doigts!" )
- "Hey les filles, on a toutes nos règles en même temps! Si ça c'est pas de la solidarité!"
- Jean-Claude Dreyfus, dans lequel je manque de rentrer, place de l'horloge ("Mais si, j'te dis que c'est lui, monsieur Marie!" ) .
- S. et ses coups de gueule aussi terribles, ridicules, incompréhensibles qu'imprévisibles.
- "Rudy" de Plus belle la vie (à ce qu'on m'a dit).
- Batailles d'eau à coup de tuyau d'arrosage.
- Régis en bikini dans La mégère à peu près apprivoisée.
- Le constat qu'un Belge marié, et accessoirement bourré, c'est loin d'être fidèle.
- "Théâtre des Corps Saints, bonjour?"
- Le slip superman de Chalik, alias Alexis.
- Thomas, petit stagiaire Belge et ses houit, vinte ou encore sessante euros.
- La vieille revenant 3 fois par jour, 4 fois dans la semaine pour obtenir une place gratuite pour chaque spectacle ("NON, ON VOUS A DEJA DIT QUE C'ETAIT PAS POSSIBLE!" ) .
- Nico, ou le régisseur au look...personnalisé qui voulait tirer son coup, et détestait Rodrigo Garcia ("Mmmhhh... Yé vois oune toltoue avec ouna caméla déssous, sa c'est la vie! Ma qué moi yé hais les eulopéens! Ma qué yé vous emmelde passéqué yé souis Lodligo!" )
- Les parties de Tarot endiablées.
- L'apéro avec Marius Colucci (oui, le fils de) ("Naaan?! C'était vraiment lui?! Merde, quelle cruche!" ) .
- Le "mouv' sur le dancefloor" sur le plateau improvisé en boîte de nuit, les régisseurs se relayant à la lumière.
-
"Elles sont classes, tes moon-boots"
- Le Festival de photos moches, merci.
- La dernière fois que je voyais les Perco, applaudissant les larmes aux yeux. Retrouvailles avec eux dehors suivi d'un "Soroh, ferme les yeux". Ouverture de paupières, petit paquet rouge. Le texte de la pièce. Avec leurs jolis mots. Je pleure. Câlin géant. Sourire béat pour le reste de la soirée. C'est qu'ils vont me manquer!
- Un gros porc qui tape l'incruste et drague lourdement tout ce qui passe, s'envoyant la Despé au passage... ("Hey, cousine!" "Heu, généalogiquement, je ne crois pas que ce soit possible, non..." "Heu, ma roeus alors!" "Non plus, non... Qui me parle?" )
- Tentative d'écriture d'adresse e-mail et de myspace complètement bourrée... Illisible, vraiment.
- La chorégraphie à la raclette jusqu'à 5h30 du mat' avec les filles.
- Comatage dans les loges avec Anne-Lise jusqu'à 10h, "ALLEZ LES FILLES, LES LOCATAIRES ARRIVENT, C'EST MENAGE!!!!" jusqu'à... 17h. ArG. La gueule de bois fait mal. Très mal.
- Passage de serpillère la tête dans l'cul ("Anne! Molo avec l'eau, j'suis pas Moïse, moi!" xD).
- Derniers adieux aux Perco. Thibaut n'est pas là parce que ce con s'est explosé le pied en voulant taper dans une de ses affiches pour fêter la fin du Festival. Il a fini à l'hôpital. xD Peuchère.
- Moules frites à 13h. Ai fait l'exploit de tout garder.
- Dernier apéro avec mes "collègues", départ pour Marseille pour elles, dodo pour moi...

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(Pixs by Anne-Lise, future journaliste de talent)

Y'a comme de la nostalgie et du regret dans l'air...
Sgnif, mais que vais-je devenir?

Passer d'un théâtre en plein Festival aux cuisines d'un hôpital, ça fout quand même une sacrée claque!


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